lundi 30 novembre 2015

COP 21: suicide climatique à l'éolienne



COP 21 : suicide climatique à l’éolienne

Y a-t-il une planète à sauver, en est-il encore temps, y aurait il un plan B ?

Des millions de vies seraient menacées, entraînant les migrations de populations, la généralisation des conflits et des conséquences financières incalculables.
Agir plus tard serait trop tard.

Les émissions de CO2 mondiales devraient être réduites d’urgence sous peine de rendre la situation incontrôlable dès demain.

Et si on s’attaquait réellement aux émissions de CO2 ?

Si tel est l’enjeu, est il bien raisonnable de détruire le pôle d’excellence français dans ce domaine : celui de production d’électricité.
Et qui plus est, en évoquant notre retard sur l’Allemagne!
Dans cette guerre au CO2, les chiffres sont éloquents 350Mt/CO2 pour l’Allemagne et 19Mt pour la France:

L’exactitude de ces chiffres étant d’ailleurs confirmée par un précédent article : http://lemontchampot.blogspot.fr/2015/11/eoliennes-et-co2.html

Notre système de production d’électricité est 16 fois plus efficace face à l’urgence climatique que le système allemand et n’a plus désormais la moindre réduction d’émission à espérer. 

L’ADEME brandit l’hypothèse de travail d’un mix100% renouvelable en 2050, en reconnaissant bien que « Les mix électriques envisagés restent en effet théoriques, puisqu’ils sont construits ex nihilo et ne prennent pas en compte la situation actuelle ni le scénario pour arriver au résultat. » 

Mais a-t-on réalisé qu’en s’attaquant au parc électrique français, non seulement il n’y avait rien à espérer et tout à perdre, mais que même l'hypothèse hasardeuse de l’ADEME émettrait 33 millions de tonnes de CO2, au lieu des 19 millions de notre parc actuel ?


En reprenant, en effet, les mêmes critères de calculs que ceux indiqués p 23 du bilan 2014 RTE pour les 19 MtCO2, c'est-à-dire 0.98 t/MWh pour les groupes « biogaz, déchets, bois-énergie et autres biocombustibles solides »  nous arriverions, dans ce mix ADEME 100% renouvelable à 33.6 millions de tonnes de CO2 au lieu de 19Mt actuellement.

L'Allemagne développe à marche forcée l’éolien et le photovoltaïque depuis 25 ans. Chaque allemand payera 280€ en 2016 pour les surcoûts de ses énergies renouvelables (EEG).  
Leur parc de production d'électricité reste 16 fois plus émetteur de CO2 que le nôtre et est responsable de la quasi totalité de la différence entre nos 2 pays.

Face à l'urgence climatique, le monde entier a désormais les yeux fixés sur Paris.

Comment justifier, dans le même temps, le développement éolien en France ?



mercredi 25 novembre 2015

Eoliennes et CO2



Eoliennes et réduction de CO2


Selon l’AIE 2015, (fig 9)  l’Allemagne fait partie des 10 pays les plus émetteurs de CO2 de la planète, qui représentent à eux seuls les 2/3 des émissions mondiales (data 2013).
Ses émissions seraient de 759 millions de tonnes (Mt) de CO2 par an, contre 315 Mt pour la France .

Cette différence de 450Mt de CO2 entre nos 2 pays provient essentiellement de nos 2 parcs de production d’électricité, c'est-à-dire, en 2014, à 350 millions de tonnes de CO2 pour le parc allemand contre 19 millions pour le nôtre

En effet, le parc de production d’électricité allemand a produit en 2014 : 118.8 TWh par le charbon (= 114 Mt CO2) + 155.8 TWh par le lignite (= 155.8 Mt CO2) + 5.7 TWh de fioul (= 3.8 Mt CO2) + 61.1TWh par le gaz (= 28.1 Mt CO2) + 43.3 TWh par la biomasse (= 42.4 Mt CO2) +6.1TWh par les ordures ménagères (=5.97 Mt CO2). 
Soit 350.07 Mt de CO2, sans compter les 27 TWh « autres », dont le détail n’est pas donné.

Cette comparaison, pour la même année, est chiffrée, dans les 2 cas, selon les mêmes critères de la p.23 du bilan RTE 2014 et fait comprendre la différence d'émissions totales entre nos 2 pays.  A population égale, au lieu des 80 millions d'habitants en Allemagne et 66 millions en France, il semble même que cette production d'électricité serait l'unique cause d'un tel écart, causé par le parc allemand de production d'électricité, parmi les moins vertueux au monde en raison de son recours massif au charbon/lignite et le français dont les 19 Mt sont d’autant plus marginaux qu’on sait que les centrales thermiques resteront indispensables à la gestion de l’extrême pointe de consommation tant qu’on ne saura pas stocker l’énergie à grande échelle pour un coût acceptable.

Or, donc, quelle est la cible privilégiée de notre effort national en matière climatique ?



Notre production d’électricité ne représente que le quart de la consommation finale d’énergie et nous venons de voir que c'est justement grâce à ses vertus que nous émettons, en tout, deux fois moins de CO2 que l'Allemagne. Et que d'autre part, il serait illusoire d'espérer réduire les émissions de ce parc de façon significative.

Remarquons de surcroît que c'est grâce à tous les autres secteurs, sauf celui de production d’électricité, que l’Allemagne a réduit ses émissions depuis 1990. L’augmentation de production d'électricité, qui est passée en Allemagne, de 549.9TWh en 1990 à 627TWh en 2014, compensant largement la légère réduction du recours au charbon/lignite.
Les chiffres de la Commission européenne confirment d'ailleurs que les émissions allemandes de la rubrique « Public electricity and heat production » sont passées de 335 Mt de CO2 en 1990 à 345Mt de CO2 en 2007, alors que tous les autres secteurs étaient en réduction.
Ce tableau, bien utile pour évaluer l’efficacité des politiques publiques, s’arrête malheureusement en 2007. Ou plus exactement, s’arrêtait, puisque son lien http://ec.europa.eu/energy/publications/doc/statistics/ext_co2_emissions_by_sector.pdf n’est plus disponible.



Mais si l’Allemagne a fait de gros progrès depuis 1990, du moins, dans tous les autres domaines que celui de production d'électricité, en France, les milliards d’euros engagés pour soutenir notre développement  éolien/photovoltaïque ainsi que la restructuration de notre parc électrique en espérant lui permettre de supporter leur intermittence, ne semble pas suivis de grands effets.




Bien sûr, d’autres efforts sont entrepris, notamment dans les économies d’énergie. Et une réduction significative des émissions a ainsi été obtenue, depuis ce tableau de 2010, aussi bien en Allemagne qu'en France, puisque le dernier rapport de l'AIE indique 759 Mt de CO2 en Allemagne et 315 Mt en France. Et les effets de la crise ne sauraient probablement pas être la seule cause de cette réduction.
Mais ne trompe-t-on pas les français en présentant le développement des énergies renouvelables intermittentes comme le symbole de la lutte contre le réchauffement climatique ?
Quand bien même nous saurions stocker leur énergie, nous n’aurions qu’une réduction de 19 Mt de CO2 à espérer de nos éoliennes ou de nos panneaux photovoltaïques.
Pourtant le seul surcoût de leurs tarifs d’achat est estimé par la Commission de Régulation de l’Energie à 3.9 milliards d’euros pour 2016. Cette somme étant à mettre en parallèle avec les 3.7 milliards de baisse de dotation de l’État aux collectivités locales dont on connait les répercussions sur les 15 000 suppressions d’emplois dans les travaux publics.
France Stratégie avait clairement dénoncé l’impact négatif du coût de ce développement sur nos industries, sur le prix de l’électricité et sur la précarité énergétique des plus vulnérables.

La COP 21 donne de la visibilité à l'ambition de notre politique en matière climatique.
Ne brouillons pas le message en nous trompant de symbole. 

lundi 23 novembre 2015

Miracle vert au Costa Rica?



Miracle vert au Costa Rica?
ou comment faire du neuf avec du vieux 

L’évolution de la production d’électricité du Costa Rica ne manque pas d’intérêt.
EDF et Observ’ER en ont publié une analyse.

Cette analyse indique que ses nombreux barrages et sa chaîne volcanique permettent au Costa Rica une hydro-électricité qui représente à elle seule 73% de la production totale et plus de 14% pour la géothermie.
Ces 2 sources d’énergie contribuaient déjà à permettre au Costa Rica d’afficher un taux record de 98,3% d’énergies renouvelables en 2002 sans le moindre panneau photovoltaïque et avec la participation infime de quelques éoliennes.
Depuis 2002, le développement éolien, dont on sait que la production est par nature intermittente, s’est accompagné, sans surprise, d’un développement des énergies fossiles, faisant régulièrement tomber le pourcentage d’énergies renouvelables, de 98,3% en 2002 à 91.4% en 2012.
Parallèlement à ce développement d'énergies intermittentes, les fortes pluies récentes ont rempli les bassins bien au delà des anticipations, permettant d’afficher, depuis 75 jours un taux record de 100% d’énergies renouvelables.
Selon « Le Monde », cela correspond également à 98,7% de production renouvelable entre janvier et octobre. Ce qui, malgré le concours des pluies exceptionnelles ne fait pas une bien grosse différence avec les 98,3% annuels de 2002.

L'annonce du miracle costaricain, bien opportune pour certains industriels à quelques jours de la COP 21, s’accompagne d'éoliennes animées sur Twitter ou d’image de panneaux solaires flambant neuf, sur fond de promesse d’une  production entièrement renouvelable l'année prochaine.
Mais c'est pourtant essentiellement un nouveau projet hydro-électrique qui fait naître cet espoir.
Avouons qu'il est des présentations susceptibles d'entretenir certains amalgames chez des esprits déjà formatés et enclins à confondre durable et intermittent.

L’exemple du Costa Rica est d’ailleurs d’autant moins pertinent qu’on nous avoue, dans ce même article, que sa puissance électrique installée y est désormais de 2885MW pour une pointe de consommation maximum de 1632MW. Soit une puissance de 175% des besoins. Par comparaison, la France, avec un rapport de 130% entre la puissance installée et la consommation maximum est, de loin, le principal exportateur européen. (128GW pour 100GW de pic 2012)

D’où la question subsidiaire de savoir qui a financé le surcoût de la puissance intermittente, éolien/photovoltaïque dont la pertinence reste à démontrer au sein de ce parc déjà excédentaire.
S’agit il des fonds verts des pays de l’annexe B du protocole de Kyoto qui alimentent les dépenses liées aux mécanismes de développement propre (MDP) des « pays en développement », s’agit il des impôts du peuple costaricain... ou bien d’un peu des deux ?

mercredi 11 novembre 2015

Mariana Alves Pereira

Mariana Alves Pereira  

M.Alves Pereira étudie depuis plus de 30 ans la physiopathologie des basses fréquences et infrasons sur l'être humain. 
Elle est, en tant que chercheur, assistante coordonnatrice du "Vibroacoustic disease project", (V.A.D) ou projet de recherche sur la maladie vibro acoustique au centre de performance humaine de Lisbonne qui comprend déjà de nombreuses études épidémiologiques sur les effets des basses fréquences et infrasons. 
La 1° page de son C.V est reproduite ci dessous...les 16 autres pages sont  téléchargeables sur

http://www.fichier-pdf.fr/2015/11/11/cv-m-alves-pereira-feb2015-publ-pdf-e/ 
Elles mentionnent plus de 130 publications sur ses travaux concernant les manifestations cliniques du V.A.D.

La maladie vibro acoustique a déjà été reconnu maladie professionnelle au Portugal pour le personnel navigant.

Son équipe a été contactée pour un problème lié aux éoliennes industrielles. 
Les conclusions ont été rendues publiques à la 2° Conférence internationale sur le bruit éolien de Lyon en 2007, puis au congrès d'Aalborg en 2010.

Cette étude a entrainé la décision de la Cour Suprême du Portugal, 30 mai 2013 DecisionNo. 209/08.0TBTVD.L1.S1.ordonnant le démantèlement des éoliennes.
L’étude avait également été présentée en 2007 au congrès international Internoise d’Istanbul et les conclusions, publiées dans un communiqué de presse, concluaient alors: « Ces résultats irréfutables démontrent que les éoliennes à proximité des milieux habités produisent un environnement acoustique favorable au développement de VAD pour les riverains. »


Mariana Alves Pereira

Academic Background

Date 2010
Title of qualification awarded  Doctoral degree in Environmental Sciences
Name and type of organisation
providing education
Universidade Nova de Lisboa,
Caparica, Portugal

Date 2000
Title of qualification awarded  Masters degree in Biomedical Engineering
Name and type of organisation
providing education
Drexel University
Philadelphia, PA, USA

Date 1995
Title of qualification awarded  Bachelors degree in Physics
Name and type of organisation
providing education
State University of New York
Stony Brook, NY, USA

Dates 1990
Title of qualification awarded  12th year High School Diploma
Name and type of organisation
providing education
Algés Secondary School
Lisbon, Portugal

Dates 1988
Title of qualification awarded  10th-11th years High School – Area of Technological Sciences
Name and type of organisation
providing education
Fontes Pereira de Melo Secondary School
Porto, Portugal

Scientific Awards 2006 - Prevent More Live Better Scientific Research Award
Diagnosis of Vibroacoustic Disease for Legal & Forensic Purposes.
Attributed by the Instituto de Segurança Higiene e Saúde no Trabalho (Portuguese
Governmental Institute for Safety, Hygiene & Health in the Workplace).

2005 - Thomé Villar/Boehringer Ingelheim Research Award
Participation of the Central Airways in Vibroacoustic Disease.
Attributed by the Portuguese Lung Society (Sociedade Portuguesa de Pneumologia).

1999 - Young Investigator Award Finalist
Pericardial Thickening in Commercial Airline Flight Crew.
Attributed by the Space Medicine Branch of the Aerospace Medical Association

Pour télécharger les 16 autres pages du C.V...

http://www.fichier-pdf.fr/2015/11/11/cv-m-alves-pereira-feb2015-publ-pdf-e/  


 

vendredi 6 novembre 2015

Eoliennes: Les dessous de l'enjeu sanitaire



Eoliennes : Les dessous de l’enjeu sanitaire.

Et si on s’occupait des victimes ?

1-      Les travaux de Neil Kelley pour la NASA et l’US department of Energy          
(traduction d’un rapport canadien)
2-      La confirmation des conclusions de Kelley par les études récentes (2011 2015)                   
(suite de la traduction)
3-      Conclusion


"Il y a de fortes et nombreuses preuves expérimentales, biologiques et témoignages en nombre croissant qu’un grand nombre de personnes vivant à proximité d’éoliennes souffrent des mêmes symptômes physiologiques et éprouvent la même détresse. Il y a, ici comme dans de nombreux autres pays, une claire déconnexion entre cette réalité et la position officielle qui prétend que les éoliennes ne provoquent pas de troubles à la santé humaine."
(Extrait du Rapport 2015 du Sénat australien dont la phrase originale est citée plus loin… )
Ces victimes sanitaires des éoliennes industrielles sont connues depuis 35 ans. On en connait la cause liée aux basses fréquences vibrations et infrasons, dont les symptômes font l’objet d’une abondante littérature scientifique. On sait que la pondération A (dBA) utilisée par la norme acoustique minimise considérablement leur valeur et empêche de les prendre correctement en compte.
L’ « Officiel Prévention » de février 2015 décrit d’ailleurs ces symptômes dans le cas d’exposition chronique aux infrasons, en citant notamment ceux des éoliennes parmi les agents potentiels.  
Au lieu de quantifier le problème sanitaire, on préfère regarder ailleurs.

Nouveau rapport canadien
Devant l’importance des plaintes de riverains d’éoliennes, plusieurs Comtés canadiens ont mis en place un groupe de travail « Multi-municipal Wind Turbine Working Group » dont le rapport a été publié en juillet dernier.
Ce rapport récapitule les données du problème et met en lumière les conclusions prophétiques des premiers travaux sur les effets sanitaires des infrasons éoliens...en 1979.
Travaux dont l’ampleur semble inégalée depuis et dont les conclusions sont confirmées par les études les plus récentes.

Essai de traduction des grandes lignes de ce rapport, seul l’original en anglais faisant foi, émaillé de quelques commentaires, en italique, et d’une conclusion personnelle.
Certaines pages sont mentionnées afin de faciliter la vérification des sources grâce au texte original.

1°) Neil Kelley
Les premières plaintes concernant des vibrations et un bruit impulsionnel, davantage ressenti qu’entendu,  dans un rayon de 3km d’éoliennes de 2MW, datent de 1979 à Boone en Caroline du Nord.
Le département U.S de l’énergie et la NASA, concernés par le développement du projet éolien, ont alors chargé Neil Kelley et ses collègues du « Solar Research Institute », qui deviendra le « National Renewable Energy Laboratories of the US Department of Energy », d’en analyser les causes.
Pendant 10 ans, Kelley put bénéficier des subventions nécessaires, de l’accès aux laboratoires de recherche et au concours des experts des 6 principales universités.
Son travail a été publié après révision par la communauté scientifique (peer reviewed). [1]
Ses conclusions établissent clairement un lien entre les basses fréquences et infrasons des éoliennes et les symptômes, (comprenant les troubles du sommeil,) décrits par les riverains.
Ces travaux se sont prolongés par des expositions en laboratoire de volontaires à des basses fréquences et infrasons similaires à ceux des éoliennes. Ces expositions ont confirmé le lien. (p8-9)

Kelley a mis en évidence :
-Que les éoliennes émettaient des infrasons, que ceux-ci étaient généralement inaudibles, mais qu’ils comportaient des pulsations régulières dont les écarts importants entre les pics et les creux de pression représentaient une énergie considérable. [2]
-Que les riverains parlent plus d’ondes ressenties qu’entendues et se plaignent de perturbations du sommeil.
-Que les résultats des mesures sur le terrain et des modèles permettent d’affirmer que les symptômes sont réels et non imaginaires. [3]
-Que la gène est également fonction du couplage harmonique de l’énergie acoustique impulsionnelle avec les structures des habitations. [4]
-Que la gène, pour cette raison, est supérieure dans les habitations qu’en extérieur.
-Que les pressions enregistrées dans les habitations, bien qu’inaudibles, sont suffisantes pour provoquer des vibrations perceptibles dans tout le corps. (à 5Hz, 12Hz et 17-25Hz)
-Que l’utilisation de la pondération A (dBA) ne permet pas de mesurer ces pressions acoustiques. [5] (p10-11-12)

Ces travaux ont été soigneusement occultés, leur existence a même été niée, notamment par Robert Hornung de l’association éolienne canadienne (CanWEA) qui a prétendu qu’aucune étude peer reviewed avait jamais établi de lien entre infrasons et effet sanitaire. [6]
En réponse à la récente « redécouverte » par le public des études de Kelley, l’industrie se défendit, notamment par la voix de Russell Marsch, responsable de l’ « Australian Clean Energy Council » qui avança que les problèmes des éoliennes de l’époque avaient été résolus depuis.
Pourtant en 2011, Møller et Pedersen de l’université d’Aalborg, montrent que l’importance des basses fréquences et infrasons ne cesse de s’accroitre avec l’augmentation de la puissance des machines. [7] (p13)
(A noter que c’est cette même année que l’arrêté du 26 août 2011 supprime, en France, le contrôle de toutes basses fréquences pour les éoliennes tandis qu’il reste obligatoire à partir de 125Hz dans le code de santé publique : art. 1334 34.)
Si quelques progrès ont été effectués sur les bruits mécaniques de haute fréquence, Kelley lui-même mentionnait le potentiel basses fréquences comparable entre la 1° conception « downwind et celle,  plus moderne, « upwind », utilisée actuellement : Kelley 1988 p170)
D’autres acousticiens, tels que Richard James ont confirmé cette augmentation des basses fréquences des éoliennes modernes.

Le rapport décrit ensuite les intervention de l’industrie auprès des gouvernements pour occulter le problème, inciter à conserver les mesures en dBA, empêcher l’intégration du mesurage des infrasons dans la norme  et refuser de coopérer aux tests à l’aveugle par l’autorisation de commutations marche/arrêt pendant les tests et tenter d’accréditer l’idée que les infrasons éoliens sont insignifiants. (p 14-15-16) (Voir également la lettre ouverte du Dr Mauri Johansson) Cette lettre ouverte mentionne un courrier de la firme Vestas dont la reproduction d'une traduction accréditée vient d'être publiée p 73/74 d'une étude finlandaise.
Les 200 délégations de 20 différents Etats lors de la dernière édition des congrès Wind Turbine Noise de Glasgow 2015 témoignent pourtant de l’importance du problème.

2°) La confirmation des travaux de Kelley par les études les plus récentes

Les études récentes ont confirmé la nécessité de mesurer les basses fréquences en intérieur, de prendre en compte la totalité du spectre et non les seuls décibels pondérés A et ont identifié les pulsations des infrasons qui leur confèrent une signature unique. Elles ont établi la corrélation entre les mesures d’infrasons et les symptômes ressentis, mené des investigations sur le potentiel néfaste sur la santé des infrasons éoliens, particulièrement son action sur la perturbation du sommeil. Ces études ont été menées entre 2011 et 2015 et sont détaillées dans ce 2° chapitre.

Malcom Swinbanks 2012
Montre que le seuil de perception des infrasons est bien inférieur à celui admis jusqu’alors. [8]
Dans une étude de 2015, M.Swinbanks décrira les symptômes qu’il subit personnellement lors des mesurages d’infrasons d’éoliennes : « Direct experience of low frequency noise and infrasounds within a windfarm community ».

Richard James 2012
Met en évidence les pics de pression à chaque passage de pale et les creux entre deux passages, qui développent une énergie infiniment supérieure que la moyenne de pression enregistrée.
Le rapport développe ensuite (p19-30) 3 études capitales et lourdes de répercussions.
1- L’étude Mc Pherson du nom du mécène qui finança les travaux sur les éoliennes de Falmouth, pour comprendre le grand nombre de plaintes des riverains.
(Cette étude  met également la modulation d’amplitude en évidence)
A peine entrés pour les mesures acoustiques, les 2 experts ont été victimes des mêmes symptômes que les riverains, sans que les enregistrements en dBA et dBC soient corrélés à l’importance de leurs symptômes. Par contre, ils constatèrent que les dBG  ou le dB linéaires, c'est-à-dire sans aucune pondération (l’absence de pondération permet en effet de prendre intégralement en compte l’énergie des très basses fréquences) comportaient une puissance et une modulation supérieures aux enregistrements extérieurs et dépassaient les seuils physiologiques de perception publiés par A. Salt.
Les 2 acousticiens décrivent la corrélation temporelle claire entre leurs symptômes et les niveaux d’infrasons auxquels ils ont été exposés, ces symptômes comprenaient nausées migraines vertiges. Plusieurs jours leur ont été nécessaires pour récupérer après les mesurages.
A noter que le tribunal a constaté l’évidence d’un risque « de troubles physiologiques et psychologiques irréversibles » (p 3 du memorandum). En février2015, de nouvelles mesures ont mis en évidence les pics de pression dans les habitations qui identifiaient sans équivoque l’éolienne responsable.
En septembre 2015, l’arrêt de l’éolienne a été prononcé à titre conservatoire en attendant le jugement de l’appel.

2  Les éoliennes de Shirley
A la suite de nombreuses plaintes, 4 cabinets acoustiques ont été mandatés pour étudier les basses fréquences et infrasons des éoliennes de Shirley, dans le Comté de Brown (Wisconsin).
La conclusion unanime des 4 cabinets est sans appel « Les 4 cabinets sont d’avis que suffisamment de preuves et d’hypothèses ont été fournies par l’étude pour classer les basses fréquences et infrasons en tant que problème sérieux susceptible d’affecter l’avenir de l’industrie. Cela doit être pris en considération au delà de la pratique actuelle qui montre que leurs niveaux sont inférieurs au seuil de l’audition
A la suite de ces conclusions, les éoliennes de Shirley ont été officiellement déclarées « danger pour la santé humaine ».

3  Cooper à Cape Bridgewater 2014
Lors de l’étude qui faisait suite à de nombreuses plaintes, le parc a dû être occasionnellement arrêté, pour un problème de maintenance sur les branchements. Les manœuvres on/off  liées à cette maintenance semblent avoir enfin fourni fortuitement la possibilité de confirmer le lien entre les symptômes et le niveau des infrasons.
L’étude, de 491 pages comprenant 6 annexes techniques identifie, sans surprise les trains de pulsations infrasoniques qui constituent la signature des éoliennes mais permet également, grâce aux arrêts et redémarrages des machines d’établir le rapport entre les enregistrements des infrasons et les « sensations » des riverains. “ The report also states that there is a trend between the existence of these infrasound frequencies and the higher severity levels of ‘sensation’ as recorded by the residents in their observation diaries.” Ces infrasons restaient pourtant inaudibles, les « sensations » comprenaient migraines, oppression, tachycardie bourdonnements d’oreilles….
L’étude a montré que 6 personnes percevaient parfaitement les infrasons de façon extra auditive et que leurs symptômes étaient corrélés aux enregistrements de ces infrasons.
(Une des personnes les plus affectées était malentendante)

4  Preuves médicale des effets de l’exposition chronique aux infrasons
Avec quelques citations de l’OMS : (Guidelines for community noise)
-          Une forte proportion de basses fréquences augmente considérablement les effets                   néfastes sur la santé (p14)              
-          Une exposition prolongée peut entraîner des effets permanents chez des personnes sensibles, tels qu’hypertension ou arrêt cardiaque
-          Pour des bruits à forte composante de basses fréquences, une limite inférieure à 30dBA est recommandée (p58)
-          Quand les basses fréquences sont prépondérantes, les dBA sont inappropriés (p 61)

Professeur Allan Hedge de l’Université de Cornell a publié :*
Quand un objet vibre à sa propre fréquence, l’amplitude de la vibration est supérieure à l’amplitude de la source.
Les vibrations entre 0.5 et 80Hz ont des effets significatifs sur le corps humain.
Les vibrations entre 2.5 et 5Hz ont une forte résonance dans les vertèbres avec une amplification supérieure à 240%....
Les vibrations peuvent créer un stress chronique et parfois un dommage permanent aux organes.

Le rapport cite de nombreuses références médicales faisant autorité établissant les effets directs du bruit sur la santé ainsi que sur la perturbation du sommeil. Puis les sources des évidences médicales établissant les effets indirects de ce bruit, par les répercussions d’un sommeil perturbé sur la santé.

Robert Thorne après une étude de 7 ans sur un grand nombre de données conclut « Les résultats suggèrent que les riverains d’éoliennes de cette étude ont subi une dégradation de la santé en rapport avec la gène due au bruit et aux perturbations du sommeil. »

Nissenbaum et Hanning 2012, présentent leurs conclusions au Congrès international bruit et santé de Londres 2011 en ces termes : « Les émissions sonores des éoliennes perturbent le sommeil et entraînent une somnolence diurne et une dégradation de la santé mentale des résidents situés dans un rayon de 1,4km des éoliennes étudiées »
Lors d’un témoignage judiciaire, Nissenbaum a déclaré « Mon avis de professionnel est qu’il y a une grande probabilité d’effets néfastes sur la santé significatifs pour les personnes vivant à moins de 1100m d’une éolienne de 1.5MW ». (Et détaille les manifestations cliniques de ces effets néfastes)
Christopher Hanning, directeur du centre du sommeil de Leicester a déclaré:
« Il y a un risque réel pour le sommeil et la santé pour quiconque réside à moins d’1.5km d’éoliennes. » Il cite ensuite d’autres études concordantes et rappelle l’avis de  C.Phillips.
(Rappelons que le rapport de C.Phillips publié dans le « Bulletin of Science Technology & Society », commence en ces termes « Il y a des preuves accablantes que les éoliennes causent de graves problèmes de santé chez les riverains, dans une proportion non négligeable et dont l’origine est généralement liée au stress.
La preuve de cette évidence réside dans des milliers de rapports. Il y a également quelques compilations systématiques. Les rapports ont établi la gravité des problèmes et leur causalité.
En raison de l’abondance de cette littérature, il est facile d'observer l'exposition et son incidence sur les résultats.
 »)
Le rapport canadien cite ensuite des conclusions de P.Schomer.
(Celui-ci a publié une théorie expliquant le mécanisme clinique des symptômes des riverains d’éoliennes, causés par les fréquences inférieures à 1 Hz : A theory to explain some physiological effects of the infrasonic emissions at some wind farm sites

* L'application des travaux d'Allan Hedge sur l'amplification des vibrations par la résonance propre de chaque organe a été développée par Lynne Knuth (PhD) lors de son audition devant la Commission du service public du Wisconsin (PSC)  : ERF - Public Comments
Conclusion

L’étude Mc Pherson, citée dans ce rapport, apporte quelques précisions :
L’effet cumulatif dose réponse qui s’exprime en « decibel equivalent number effect (k) » et dans lequel chaque passage de pale entraîne un événement sonore perceptible par le cerveau, même lorsque l’éolienne ne produit pas d’électricité, ou presque pas, au rythme moyen de 42 passages par minute, (24 heures sur 24, jour et nuit, 7 jours sur 7, durant les 52 semaines de l’année). Cet effet cumulatif étant probablement le caractère le plus insupportable évoquant le supplice de la goutte d’eau, particulièrement la nuit.
Cette étude confirme que les habitations se comportent comme une caisse de résonance pour les basses fréquences qui sont plus fortes qu’en extérieur, (+ 4dBL en intérieur, p 36), et sont de surcroît plus fortement modulées, avec des pressions négatives plus importantes (p46).
Que dans le même temps, les habitations atténuent les dBA (-20dBA indoor p.38)
Que les effets des basses fréquences et infrasons sont d’autant plus dérangeants que les fréquences élevées sont faibles.
Formulant l’étonnant constat que « Les niveaux sonores exprimés en dBA sont inversement proportionnels aux effets sanitaires ressentis » ("The dBA levels were inversely correlated to adverse health effects experienced; effects were more severe indoors where dBA levels were much lower (around 20 dBA). However the dBL (un-weighted) and dBG (infrasonic-weighting) levels were more strongly modulated indoors.") L’étude fait référence aux conclusions des travaux d’A.Salt qui montrent que:
-Les oreilles sont sensibles et répondent aux basses fréquences et infrasons de niveau inaudible
-Les cellules ciliées externes, récepteurs des infrasons, y sont d’autant plus sensibles que le bruit ambiant est faible.

Au lieu de tenter de quantifier ces effets sanitaires, ainsi que le réclamait déjà l’Académie de Médecine dans son rapport de 2006,  s’est imposé un débat stérile sur la nature du lien entre éoliennes et symptômes ou sur l’importance du facteur psychosomatique. Facteur qu’il ne faut probablement pas ignorer, mais qui reste une composante de toute pathologie, cancers liés au tabac ou à l’amiante compris, mais au sujet desquels plus personne n’oserait désormais parler d’un effet « nocebo » pour masquer le coupable.
Des études s’efforcent de montrer qu’il n’y a pas de corrélation entre les symptômes ressentis et le volume total du bruit ambiant ou la distance aux éoliennes. Ce qui est une évidence, puisque ce n’est pas le bruit ambiant qui est nocif, ni même l’émergence du bruit particulier, mais principalement l’émergence de ses basses fréquences et infrasons et que ces basses fréquences sont d’autant plus intrusives que les fréquences plus élevées sont faibles.
Cette réalité explique que l’atténuation géométrique, infiniment plus limitée pour les infrasons, entraîne bien souvent une gène plus importante à des distances supérieures. Des paramètres tels que la topographie, l’humidité, la structure des habitations et les sensibilités individuelles rendant la corrélation exacte avec la distance d’autant plus difficile à établir.

Santé Canada avait publié récemment les conclusions provisoires d’une des nombreuses études sur le sujet. Et mentionnait :
« -Un lien statistique a été établi entre le désagrément associé au bruit des éoliennes et plusieurs effets sur la santé auto déclarés par les répondants, y compris l'hypertension, les migraines, les acouphènes, les vertiges, les résultats obtenus au PSQI (Pittsburg Sleep Quality Index) et le stress perçu.         
-Un lien statistique a été établi entre le désagrément associé au bruit des éoliennes et les concentrations de cortisol dans les cheveux, ainsi que la tension artérielle systolique et diastolique. ». Et, sans surprise, l’étude ne trouve pas de corrélation entre le bruit total, mesuré en dBA et les symptômes, laissant donc le loisir de prolonger un débat stérile en remettant à plus tard la prise en charge de la détresse des riverains.
Les constats sont pourtant chaque fois les mêmes. Ainsi, après 23 jours d’audience, le témoignage de 11 experts et la production de milliers de pages de documentations et de publications scientifiques le tribunal de Cherry Tree considère notamment que : « Des preuves ont été apportées au tribunal qu’un certain nombre de personnes vivant près d’éoliennes souffrent d’effets délétères sur la santé. La preuve en est à la fois directe et rapportée. Il y a une uniformité de description de ces effets à travers un certain nombre de parcs éoliens, à la fois dans le Sud-Est de l’Australie et l’Amérique du Nord. Les riverains se plaignent de troubles du sommeil, d’anxiété au réveil, de migraines, de pression à la base du cou, la tête et les oreilles, de nausées et de vertiges. »
De même, une commission sénatoriale australienne vient de rendre son rapport après l’audition de quantité d’experts et de victimes et constate, sans ambigüité en introduction:

“Here, as in many other countries, there is a clear disconnect: between the official position that wind turbines cause no harm to human health and the strong and continuing empirical, biological and anecdotal evidence of many people living in proximity to turbines suffering from similar physiological symptoms and distress”. Dont la traduction était en introduction de cet article.

Le rapport contient les témoignages et dépositions aussi bien des victimes que de la filière professionnelle qui ont étayé cet avis de la commission sénatoriale.

Les auteurs d’un récent sondage canadien, en collaboration avec la Direction régionale de santé publique, se sont déclarés surpris d’un pourcentage de 40% des répondants situés dans un rayon de 2 km d’un parc éolien ayant affirmé avoir souffert de symptômes, tels migraines, maux de tête, étourdissements, bourdonnements et sifflements dans les oreilles, ou une combinaison de ces symptômes au cours des 12 derniers mois.
(30% se déclarant fortement ou extrêmement dérangés par le bruit)

Selon l’OMS, la santé ne représente pas la seule absence de maladie mais « le complet bien être physique, mental et social. »
Il semble qu’on doive, à minima, considérer les nombreux riverains sensibles à ces sensations de nausées, migraines, vertiges, oppression perte de concentration, tachycardie … de façon régulière, comme subissant une atteinte grave à la santé.

La multiplication d’éoliennes de plus en plus puissantes et des plaintes qui leur sont liées sont contemporaines à des enregistrements récents des effets mesurables de leurs vibrations, basses fréquences et infrasons à une distance considérable.
C’est à la lumière de ces éléments que le 118° congrès des médecins allemands a publié une mise en garde (p 353) contre les effets potentiels des infrasons et des vibrations solidiennes, notamment ceux des fréquences inférieures à 1 Hz, dans un rayon de 10km ! 
Le rapport conclut "Les interactions entre les bruits solidiens et les infrasons transmis par l'air peuvent déplacer le seuil d'audition des personnes touchées vers le bas. Les problèmes de santé de ces personnes peuvent donc se produire même sur des niveaux très faibles". 
("Die Wechselwirkungen von Körperschall und Luftinfraschall können dieWahrnehmungsschwelle betroffener Personen deutlich nach unten versetzen.Gesundheitliche Probleme dieser Personen können daher schon bei sehr niedrigen pegeln auftreten".)



Il était temps qu’on se préoccupe de la santé des riverains.

TOUTES les publications scientifiques sur le sujet sont malheureusement en anglais, langue que tout le monde ne semble pas comprendre.

L’éminent médecin Robert Koch, prix Nobel et découvreur du bacille du même nom, avait annoncé qu’ «un jour viendra, où l'homme devra combattre le bruit aussi inexorablement qu’il a combattu la peste et le choléra
Il semble que ce jour soit arrivé et que le silence, espèce vulnérable en voie de disparition qui demeurait le principal luxe de la ruralité soit désormais la cible d’un plan de destruction massive.



Sources du rapport canadien
1 -a. N. D. Kelley, R. R. Hemphill, M. E. McKenna. “A Methodology for Assessment of Wind Turbine
Noise Generation”, 1982. (First published in J. Solar Engineering, Vol. 21 (1981), pp.341-356).
-b. E. W. Jacobs, N. D. Kelley, H. E. McKenna, N. J. Birkenheuer. “Wake Characteristics of the MOD-2
Wind Turbine at Medicine Bow, Wyoming”. November 1984.
-c. N. D. Kelley, H. E. McKenna, R. R. Hemphill, C. l. Etter, R. l. Garrelts, N. C. Linn. “Acoustic Noise
Associated with the MOD-1 Wind Turbine: Its Source, Impact, and Control”. February 1985. (First
published by the Solar Energy Research Institute, February 1985). (262 pages)
-d. N.D. Kelley. “A Proposed Metric for Assessing the Potential of Community Annoyance from Wind
Turbine Low-Frequency Noise Emissions”, November 1987.
-e. N. D. Kelley, H. E. McKenna, E. W. Jacobs, R. R. Hemphill, J. Birkenheuer. “The MOD-2 Wind
Turbine: Aeroacoustical Noise Sources, Emissions, and Potential Impact”. Solar Energy Research
Institute. Prepared for the U.S. Department of Energy, January 1988.
2 N. D. Kelley, R. R. Hemphill, M. E. McKenna. “A Methodology for Assessment of Wind Turbine Noise
Generation”, 1982, p.113.
3 Kelley et al. 1985 p. iii.
4 Kelley et al., 1982, op. cit. p.112.
5 Kelley, 1987, p.6.
6 Letter from Robert Hornung, Canwea to Marcia Wallace, Ministry of the Environment dated July 24,
2009
7 “The relative amount of low-frequency noise is higher for large turbines (2.3–3.6 MW) than for
small turbines (below 2 MW), and the difference is statistically significant.” Moller, H., Pedersen, C.F.,
“Low-frequency noise from large wind turbines”. J. Acoust. Soc. Am. 129 (6), June 2011.
8 Swinbanks, M. “The Audibility of Low Frequency Wind Turbine Noise”. Fourth International Meetingon Wind Turbine Noise, Rome Italy, 12-14 April 2011 Inter.Noise USA, 2012


mardi 3 novembre 2015

Energies de demain


Environnement : on n'arrête pas le progrès

La science progresse par à coups, au fil de découvertes parfois anodines susceptibles de révolutionner une époque. Ces ruptures technologiques défient l’imagination en rendant possible ce qu’on n’imaginait pas la veille. Il en est une sur lesquelles les media restent plus que discrètes mais qui pourrait devenir la reine et le symbole de la grand-messe sur le climat de la COP 21 qui s’ouvre dans quelques jours à Paris. Le Ministère des affaires étrangères révèle, en effet sur son site, que l’Allemagne est sur le point de révolutionner le domaine de l’énergie. Et précise : « La quantité de combustible a priori disponible


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